jeudi 13 janvier 2011
Cuisine & tradition
La cuisine ne sert-elle qu'à nourrir les hommes?
Assurément, non !
Le repas constitue un des tous premiers rites marquant le début de la socialisation, première étape de toute civilisation.
Dès que l'homme maitrise le feu, la cuisine apparait. Certes, il ne s'agit alors que de cuire les aliments pour les rendre plus comestibles, les attendrir ou pour les conserver plus longtemps.
Puis on commence à accomoder la viande, le poisson avec des herbes, ancêtres des plantes aromatiques.
Le feu devient aussi progressivement le "foyer". La vie s'y organise. La notion de famille s'y crée.
Tout le monde participe: les hommes vont essentiellement à la chasse ou à la pêche, les femmes et les enfants ramassent des herbes ou cueillent des fruits, entretiennent le feu, avec l'aide des anciens plus assez agiles pour se déplacer. Puis on écorche, on déplume, on écaille, on découpe et on fait cuire.
Ensuite, le repas est partagé entre tous les membres de la tribu, de la famille.
Les restes (os, peaux) sont soigneusement nettoyés et serviront à fabriquer les pointes de flêches ou de harpons, des vêtements, ou des couvertures.
Puis apparait la convivialité, on partage avec des "invités". Des frères et soeurs, des cousins, des membres de tribus voisines, des étrangers de passage... partagent le repas.
Enfin on organise des fêtes et des banquets, célébrations d'évènements heureux, de changements de saisons, et aussi.... pour le plaisir !
Car à la nécessité de se nourrir, s'ajoute le plaisir de manger....
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