Histoire I

                                         

L'histoire de l'alimentation, puis de la cuisine se mèle étroitement à l'histoire de l'humanité et de ses différentes civilisations. On peut même dire que la société se construit autour du repas, puis du "foyer".


Pendant le paléolithique, les hommes vivent de cueillette, de chasse et de pêche.

La cueillette

Ils consomment noisettes, noix, pignons, faines, glands, pissenlits, baies sauvages (genévrier, sureau, airelles, myrtilles, cornouilles, sorbes, framboises, mûres, fraises des bois, arbouses, merises), graines, champignons, racines (raifort), chicorées sauvages, pissenlits, orties, fleurs (violettes), etc.

Mais la cueillette comprend aussi le ramassage d'escargots, de lézards, de serpents, de chenilles, de vers, de sauterelles, etc
Les insectes sont riches en protéines et toujours consommés, de nos jours, en Afrique et en Extrême-Orient.
Certains proposent même de les (ré)introduire dans notre alimentation occidentale.


La chasse

l'homme préhistorique chasse d'abord du petit gibier (lièvres, perdrix), tant que ces outils et techniques de chasse sont encore limités. Le gros gibier (mamouth, bison, rennes, hippopotames, rhinocéros) n'est consommé que s'il peut être attiré dans un piège ou à l'état de charogne.

Les néandertaliens et Cro-magnon améliorent leurs techniques et s'attaquent alors au gros gibier, ce qui de par la taille des animaux amènera deux changements majeurs: la découpe des viandes et la sélection des différents morceaux. La boucherie nait de ces changements. L'alimentation se rationalise.


La pêche

Tant que les harpons ne font pas leur apparition, la pêche est une activité accessoire pour améliorer l'ordinaire, puisqu'il faut pêcher à la main.
Par la suite, au paléolithique supérieur, elle devient une réelle alternative à la chasse.



Cette forme d'alimentation contraint les premiers hommes au nomadisme, ils se déplacent au rythme des saisons et pour suivre le gibier.